L'hypothèse selon laquelle une plus grande participation des femmes à la politique est importante pour la démocratie est bien connue. À cet égard, la société civile - la troisième branche du pouvoir - a ouvert un espace pour l'engagement des femmes à travers la question de la bonne gouvernance. En s'appuyant sur les expériences des femmes de deux organisations de la société civile, l'étude tente de révéler comment différents types de compréhension de la bonne gouvernance et de la participation peuvent façonner l'intérêt de l'organisation de la société civile. En appliquant les concepts de la société civile, de la bonne gouvernance et de la participation comme cadre analytique, l'article analyse de manière critique comment les concepts de la société civile dictés par les donateurs ont créé des problèmes dans la vie quotidienne des femmes, mettant en péril leur potentiel de transformation. Enfin, compte tenu de la réalité historique et contextuelle de la société civile, l'article formule une recommandation en faveur de la société politique afin d'instaurer la justice entre les sexes par le biais du mouvement social.
Md. Mokhlesur Rahman, investigador asociado de la Red de Investigación para el Desarrollo (D.Net), de Bangladesh, obtuvo un máster en Estudios del Desarrollo en el SSI (Países Bajos) y una licenciatura en Economía en la India. Antes de D.Net, también trabajó con PRIP Trust y BRAC Afganistán. Sus áreas de interés son la sociedad civil, el género y el desarrollo de capacidades.