Cette correspondance appartient a la derniere partie de la vie des deux penseurs, qui eurent tres vite le sentiment d'une predestination, et donnerent une tournure intime, empreinte d'affection et de franc-parler, a cet echange inegal, ou Gabriel Marcel tient le role de l'homme presse, du philosophe itinerant, et Max Picard, celui du sedentaire, casanier. Empreinte de vive affection, cette correspondance est un tresor de reflexions ou chacun des interlocuteurs se peignant a vif ne cherche pas a soigner son image.