Au fil du temps et depuis la fin du XIXè siècle, le néolibéralisme est devenu de plus en plus arrogant et cynique. Il produit ses intellectuels dont la résonance de la pensée, multipliée d¿écho en écho par l¿arsenal médiatique des puissances financières qui gèrent la mondialisation actuelle, flatte l¿ego des grands maîtres du système en place. Comme les Américains qui ont passé tout le XXè siècle à crier à tue-tête « Nous sommes les plus beaux, les plus forts, les plus intelligents¿», le néolibéralisme n¿a cessé de proclamer sa supériorité sur tous les autres paradigmes, jusqu'à l¿aveuglement le plus complet, jusqu'à la paranoïa. Et au nom de cette supériorité autoproclamée, il a cru pouvoir tout justifier, y compris l¿asservissement des masses, la tyrannie politique ouverte ou déguisée. Le temps est peut-être venu de réagir¿ ou de se taire à jamais!
Camerounais né à Douala, formations en lettres, en droit et sciences juridiques et politiques, chercheur indépendant en histoire, Roger Kaffo Fokou est également syndicaliste depuis deux décennies.Poète ("Accents aigus" chez Publibook), il est auteur de nombreux essais dont "Les marchés mondialisés à l'assaut de la démocratie et des peuples".