En faisant appel à la linguistique énonciative, à la pragmatique, parfois même à la traductologie et à une conception somme toute discursiviste de l'activité littéraire, on entend rendre ici compte de la riche complexité de la parole fictionnelle montalbettienne et, en bout de ligne, en arriver à signaler ce qui s'y terre et affecte les représentations qu'elle propose, notamment des identités sexuées : quelque chose comme une faille dans l'économie du désir hétéronormé, ce dont l'ensemble du corpus, ultimement et étonnamment queer, se voudrait à la fois le négatif et le pluriel.