L'Atlantide est peut-être le plus grand mystère de l'histoire. Platon est le premier à évoquer vers 350 avant Jésus-Christ dans deux dialogues, Timée et Critias, une grande île disparue « en un jour et une nuit », engloutie sous les flots de l'Atlantique.
Le récit de Platon a toutes les qualités d'un bon roman de science-fiction.
Avec le style fin et brillant qui le caractérise, Michel Manzi nous narre l'histoire des différentes hypothèses de travail qui ont jusqu'ici prévalu sur l'Atlantide, explore l'étrange parenté entre l'alphabet maya et l'alphabet phénicien, et revient sur les traces historiques laissées par les cataclysmes naturels pouvant expliquer cette énigme.
Un ouvrage passionnant qui s'appuie sur les connaissances du célèbre continent disparu dont la science et l'intelligentsia artistique internationale à laquelle appartient Manzi disposent alors peu avant la Première Guerre mondiale.
Michele Angelo Pasquale Manzi dit Michel Manzi (1849-1915), est un ancien officier de l'Armée italienne naturalisé français, devenu éditeur, imprimeur et marchand d'art de la société Goupil & Cie. Inventeur de la typogravure moderne, il était lié à des artistes prestigieux comme Edgar Degas et Toulouse Lautrec. À partir de 1898, il dirige pour Goupil des publications de périodiques mensuels en grand-format, photo-composés en noir et couleurs, tels que Le Théatre (1898-1914), Les Modes (1901-1937)2, Les Arts (1902-1920)3 et L'Hygiène (1909). On compte aussi La Galerie théâtrale (1904) et la Gallery of Fashion, publié à Londres de 1907 à 1919.